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Grenade غرناطه

Grenade conserve un riche passé historique caractérisé d'un grand nombre de monuments. Les plus beaux sont le palais de l'Alhambra (palais fortifié des émirs, XIIIe-XVe siècle), vaste enceinte située sur une colline, comprenant les bâtiments de l'Alcázar (XIVe siècle) et les vestiges de l'Alcazaba se dit aussi Kasbah (XIIIe siècle). Les autres monuments notables sont l'université, qui reçut sa charte en 1531 de l'empereur Charles Quint ; la cathédrale de style gothique et Renaissance (1523-1703) dont la chapelle royale abrite les tombeaux des Rois catholiques ; les jardins du Generalife ; le palais de Charles Quint (XVIe-XVIIe siècle) ; le monastère Saint-Jérôme (1513-1517) ; l'église Saint-Jean-de-Dieu et la Chartreuse, de style baroque


Alhambra de Grenade

Lors de la conquête musulmane de 711, un détachement venu de Syrie se voit offrir comme butin Elvira et Granata, et s'y installe. L'origine du nom de Grenade est très discutée. Les Arabes l'auraient nommé Gart Al-Yahud (اليهود, la grenade des Juifs). Le nom pourrait aussi venir de l'arabe Gharnata, ou même du latin granatum, granado, le fruit, grenade, chargé de grains. La période médiévale marque Medinat Gharnata d'une influence berbère encore largement perceptible de nos jours. La région ne connaît pas de troubles particuliers jusqu'en 1010 où Elvira est détruite, lors de la guerre civile qui suit la mort d'Almansour. Les habitants se réfugièrent à Gharnata, plus précisément dans le futur quartier de l'Albaicin. Zawi ibn Ziri en profite pour fonder une dynastie et faire de Grenade un royaume indépendant (taifa) en 1013. Ses successeurs, notamment Badis ben Habous, aidé de son vizir juif, Samuel ibn Nagrela, étendent le royaume à Malaga et Algésiras, mais les Almoravides y mettent fin en 1090.


Alhambra de Grenade  قصرالحمراء غرناطه

 

Que de gravures d'écritures arabes  sur pierre, sur marbre ou sur stuc, que de faïence de toutes sortes... le tout harmonieux, imposant, majestueux...

Grenade fait dès lors partie de l'empire almoravide puis almohade. La chute de l'empire almohade permet à la fois à la Castille de s'emparer de la vallée du Guadalquivir et à Grenade de reprendre son indépendance en 1238, date à laquelle Mohammed ben Nazar fonde la dynastie des émirs nasrides à Grenade. Il se fait vassal de Ferdinand III de Castille et l'assiste même dans la conquête de Cordoue et de Séville. Grenade devient la capitale du dernier royaume musulman d'Espagne. La prospérité du royaume permet aux souverains nasrides d'édifier les nombreux bâtiments qui font aujourd'hui la renommée de la ville. La coexistence des communautés juive et musulmane a contribué à la légende dorée d'Al-Andalous. Profitant des dissensions au sein de la cour nasride, et craignant le pouvoir grandissant des Ottomans, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille, les Rois Catholiques, décident de s'attaquer au royaume de Grenade. Au terme de combats de plusieurs années et assiégé dans Grenade, l'émir Boabdil se rend le 2 janvier 1492.

Une merveille s'appelle Alhambra. Un palais? non des palais, aussi beaux les uns que les autres et des jardins féeriques, à se demander si ce qu'on a vu est une copie de l'Eden ou l'Eden, une copie de ce qu'on a vu. Alhambra ne se décrit pas, se visite.

Le Portique de la Tour des Dames, dans les Jardins du Partal.

Un jardin dans un patio d'Alhambra

 

 

La Cour des Lions

 

Ruelle à Albaicin

 

Patio de los Arrayanes

Murs intérieurs décorés de calligraphie et d'arabesques

Les stucs et arabesques de l'art nasride

Les colonnades de la Cour des Lions 

Murs intérieurs décorés de calligraphie et d'arabesques

Partout stucs finement sculptés et des faïences de toutes les couleurs

Église de Santa Ana à Grenade, Andalous

Vue d'Alhambra du quartier Albaicin

Quartier Albaicin situé en face d'Alhambra 

Ne jamais quitter Grenade sans se rendre au quartier gitan Sacromonte et voir un vrai spectacle de Flamenco